Centre scolaire Samuel-de-Champlain

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En cette 34e édition de la Semaine provinciale de la fierté française, les élèves et les membres du personnel du Centre scolaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean feront fleurir la francophonie un peu partout dans la communauté. Voici un aperçu des activités prévues cette semaine.

La semaine va démarrer du bon pied avec la cérémonie d’ouverture. Nos élèves pourront saisir toute l’ampleur de la francophonie dans le monde et des 56 pays représentés à notre école. Par la suite, le concours d’épellation effectuera un retour mardi pour les élèves de la 1re à la 8e année. Une partie de hockey élèves contre enseignants va soulever le toit de l’aréna Lord Beaverbrook mercredi. Puis vendredi, ce sera la fête de Jacquot! Tout le monde aura droit à sa part du gâteau et les élèves de la 6e à la 8e année pourront voir un film en français au Cineplex de Saint-Jean! Sans oublier des portraits d’artistes francophones, de la musique, des moments de lecture, un tableau périodique franco et des jeux tout au long de la semaine!

Allez! Joignez-vous à nous et au slogan de cette année et faites « fleurir l’Acadie et unissez la francophonie »!

Chers parents,


Vous trouverez ici la présentation de la Soirée portes ouvertes 2023.


Capture présentation soirée portes ouvertes

C’était une fin de semaine dédiée au hockey les 18 et 19 février derniers avec le retour du tournoi Denis-Cormier. Malgré les conditions météorologiques qui ont forcé des changements à l’horaire de l’évènement, 13 équipes des quatre coins de la province ont débarqué à Saint-Jean, afin de tenter de remporter le titre de champions. Les parties ont eu lieu aux arénas Charles Gorman et Stewart Hurley.

Dans la division A-AA, dans laquelle faisait partie l’équipe hôtesse des Jaguars, huit équipes ont répondu à l’appel. Avec les champions de 2020 présents, c’est-à-dire les Huskies de Hartland, les spectateurs pouvaient s’attendre à un tournoi excitant. Deux rivaux se sont rendus en finale, soit les Flammes de l’école Grande-Rivière et les Dragons de la polyvalente Alexandre J. Savoie de Saint-Quentin. À noter que c’était la deuxième fois cette saison que ces deux équipes se rencontraient en finale d’un tournoi. Après une partie mouvementée, les Flammes ont remporté la partie par la marque de 4 à 1. L’école de Saint-Léonard a donc mis la main sur le trophée du tournoi Denis-Cormier pour la première fois de son histoire.

Photo EGR 
Les Flammes de l’école Grande-Rivière de Saint-Léonard. Crédits photo : Claude Émond


Pour ce qui est de la division AA-AAA, cinq équipes se sont déplacées. En l’absence des champions de 2020, les Patriotes de l’école Louis-J.-Robichaud de Shediac, un nouveau champion a donc été couronné. À la suite des parties préliminaires, les Highlanders de la Bernice MacNaughton High School et les Blue Knights de la Kennebecasis Valley High School se sont retrouvés en finale. Les Blue Knights ont remporté les honneurs d’une partie très serrée par la marque de 2-1.

Photo KVHS
 Les Blue Knights de KVHS. Crédits photo : Claude Émond


Par ailleurs, le comité organisateur a décerné cette année un nouveau prix remis au meilleur compteur du tournoi, afin d’honorer la mémoire d’un ancien Jaguar : Jonathan Donovan.

Photo Jonathan 
Jonathan Donovan. Photo: Gracieuseté

Jonathan était un finissant du Centre scolaire Samuel-de-Champlain qui nous a quittés beaucoup trop tôt. Ce jeune homme était aimé de sa famille, de ses amis et des membres du personnel de l’école. Jonathan a porté fièrement le bleu et orange de l’équipe de hockey des Jaguars pendant trois ans et c’est pour cette raison que sa famille et le comité organisateur voulaient honorer sa mémoire, afin d'immortaliser sa persévérance et sa joie de vivre.


Le prix Jonathan-Donovan a ainsi été remis à Ludovic Kouetoumi (6 buts et 9 passes) des Flammes de l’école Grande-Rivière dans la division A-AA, de même qu’à Nate Adams (1 but et 5 passes) des Blue Knights de la Kennebecasis Valley High School, dans la division AA-AAA.


Le comité organisateur du tournoi Denis-Cormier désire remercier tous les bénévoles qui se sont déplacés pour donner un peu de leur temps. Avec votre aide, le tournoi a été couronné de succès !


Toutes les photos et les résultats du tournoi Denis-Cormier se retrouvent sur la page Facebook officielle du tournoi :

https://www.facebook.com/tdeniscormier



Merci aux commanditaires !



Officiel : Unifor, employés de Saint-Jean

Or : Clinique dentaire Parascan, Sea Dogs de Saint-Jean et Quality Enterprises

Argent : Subway, C105FM, Atlantic Superstore, Association sportive Samuel-de-Champlain, Cell Phone Solutions et le Centre scolaire Samuel-de-Champlain

Bronze : Doiron Sports, l’honorable Trevor Holder, Parc Horizon et Sport Chek

Les élèves du cours de français 11 de Mme Joanie Duguay du Centre scolaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean ont décidé d’étudier la poésie d’une façon toute particulière : ils ont étudié l’œuvre de Raymond Guy LeBlanc, poète marquant en Acadie, en faisant une courtepointe de mots et de couleurs.

Sorte de symbole de résilience acadienne, la courtepointe était toute désignée pour rendre un hommage à l’œuvre de Raymond Guy LeBlanc et plus particulièrement « Cri de terre », son premier recueil-phare écrit au lendemain des manifestations de mai 1968, qui a établi les bases d’un nationalisme acadien et d’un réveil de sa langue et de son identité.

« Ce projet a permis aux élèves d'en apprendre un peu plus sur la symbolique de la poésie en Acadie, dont l'émergence s'est faite lentement, après la Déportation », explique Mme Joanie. « Pour plusieurs, c’était l'une de leurs premières lectures d'un recueil de poésie dont la structure ne rime pas ».

Les élèves ont fait preuve de beaucoup de créativité, comme en témoigne le résultat final de la courtepointe.

Bravo les élèves!


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Dans le cadre de son cours d'art et du Mois de l'histoire des Noirs, Steven Takam, élève de 12e année de notre école, a réalisé cette oeuvre à la fois troublante et touchante. Et voici son message:




 

Si je vous posais la question de savoir : « êtes-vous libre? », que me répondriez-vous?

Pour ma part, à force d’observer le monde qui m’entoure, j’ai fini par arriver à une conclusion à laquelle vous aussi êtes certainement arrivés à un certain point de votre vie; je veux bien sûr parler de la condition d’esclaves à laquelle est soumise la quasi_ si ce n’est la totalité de l’humanité.

George Orwell, il y a quelques décennies, parlait déjà d’un monde ressemblant au nôtre aujourd’hui, celui où les hommes sont soumis à une autorité contre laquelle ils ne peuvent pas se rebeller. Mais avons-nous véritablement migré vers ce monde tel qu’on le connaît aujourd’hui? Ou alors avons-nous toujours été dans cette situation?

Alors, je vous repose la question : « êtes-vous libre? ». Je crois que vous connaissez certainement très bien la réponse à cette question.

Cette illustration que j’ai faite (« le prisonnier du 21e siècle ») n’est en fait que le reflet de la perception que j'ai du monde, ou plus précisément du système auquel sont soumis les humains. Un système, une autorité qui nous observe en permanence, nous presse, nous enchaîne, restreignant ainsi notre liberté de pensée, d’expression et d’action, et assombrissant même notre conception et même notre conscience du bien et du mal.

Vous en êtes sûrement conscients, nous en sommes tous conscients, du fait que la liberté que nous vend le système est factice, ce n’est qu’une illusion utilisée pour nous garder en esclavage. La preuve en est que le vice et le malheur dans le monde, malgré toutes les avancées, fussent-elles technologiques, médicales ou économiques, ont atteint des proportions jusqu’alors inégalées.

Nous en sommes tous conscients et pourtant, pourquoi nous soumettons-nous? Pourquoi menons-nous en permanence ce combat contre nous-mêmes qui nous fait souffrir, tant bien sur le plan physique que psychologique? Pourquoi acceptons-nous de vivre dans le stress et dans l’anxiété constante que cause le fait de vouloir toujours bien paraître aux yeux des autres? Je ne peux pas vous donner une réponse claire par rapport à cela. Tout ce que je sais, c’est que moi aussi, il m’arrive parfois de tomber dans ce piège. Je ne veux pas parler du piège de la soumission, car la société dans laquelle nous vivons est faite de règles et de consignes auxquelles doivent se soumettre toutes les espèces pour y maintenir un équilibre durable. Ainsi, du fait de son essence, la société et le système sont faits pour qu’on s’y soumette. Nous naissons dans le monde pour nous soumettre. Le danger, c’est de ne plus prêter attention à cette condition d’esclave à laquelle chacun d’entre nous est soumis, de ne plus porter un regard critique à nos autorités, et d’arrêter de faire un arbitrage sérieux entre nos valeurs et celles que nous imposent ces autorités. Comme l’expérience de Milgram l’a si bien prouvé, il est facile de juste fermer les yeux et d’obéir bêtement aux autorités, mais tellement plus difficile de penser, de réfléchir et de savoir désobéir quand les circonstances l’exigent; car ça prend beaucoup de courage et de volonté pour désobéir à une autorité que nous légitimons.

« Nous sommes des humains, nous ne sommes pas des bêtes », c’est ce que nous aimons à penser et pourtant, plus le temps passe et plus cette affirmation est remise en question; car qu’est-ce qui nous distingue des animaux, si ce n’est notre capacité à prendre des décisions et agir à la suite d’une mûre et longue réflexion. Si donc nous arrêtons de penser, pour ne plus qu’obéir machinalement et indistinctement à des ordres que nous recevons d’un maître dont nous ne connaissons même pas les intentions, ne sommes-nous pas semblables à des moutons que l’on mène en pâture à la l'abattoir?

Je suis un artiste, pas un révolutionnaire; et en tant que tel, mon but n’est pas de soulever des masses pour conduire une révolte ou une manifestation; car la violence n’engendre que la violence et une milice qui détrône une autorité par la violence ne devient rien d’autre que le nouveau symbole de domination. Dieu lui-même nous invite à nous soumettre à toutes nos autorités, lui étant le premier. Non, mon but au travers de cette illustration est une prise de conscience collective. Afin qu’en tant qu'individus, mais aussi qu’en tant que groupe, nous puissions pleinement prendre conscience de notre condition, l’accepter tout en y portant en permanence un regard critique.

Mes dessins ne changeront pas le monde. Aucune manifestation ni révolution ne l’a fait. Mais si, à vous qui la regarder, cette illustration vous parle, si vous vous identifier en ce personnage, n’en ayez point honte, car vous n’êtes et ne serrez certainement pas la seule personne dans cette situation. Mais si en effet, cette peinture stimule quelque chose en vous, dans ce cas, je vous invite à vous poser la question suivante : « suis-je libre? »

Pour moi, la liberté n’est trouvée que lorsque les chaînes et le joug qui nous entravent sont doux; car cette douceur est la preuve indéniable que ces chaînes, c’est nous qui les avons choisies.





Collaboration spéciale

Steven Takam
Élève de 12e année
Centre scolaire Samuel-de-Champlain


(c) Tous droits réservés

Dieppe, le 9 février 2023 – Le rapport annuel 2021-2022 du District scolaire francophone Sud (DSFS) a été lancé hier, le mercredi 8 février 2023, à l’occasion de la réunion du Conseil d’éducation (CED).


« Sous le thème L’innovation pédagogique, c’est l’affaire de tous, ce document reflète comment l’année 2021-2022 s’est inscrite dans la poursuite des grandes orientations de notre cadre stratégique 2021-2026. Il évoque la grande volonté des membres de notre personnel, des personnes apprenantes et des membres de la communauté de poursuivre la transformation pédagogique », a souligné Mme Monique Boudreau, directrice générale du DSFS, lors de la réunion du CED.


Dans ce rapport annuel, qui fournit les résultats financiers et des données intéressantes sur notre district scolaire, les thématiques suivantes y sont notamment abordées : le projet novateur S’entr’Apprendre; le projet de vie et de carrière; la visée en construction identitaire; la stratégie de fidélisation et de recrutement du personnel; les Services d’accueil et d’accompagnement aux nouveaux arrivants; et les initiatives en santé mentale.


Vous pouvez consulter le rapport annuel 2021-2022 en cliquant ici.


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Source :
Jean-Luc Thériault
Directeur des relations stratégiques par intérim
District scolaire francophone Sud
Jean-Luc.Theriault@nbed.nb.ca
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